21.11.06

Le gras du jambon



J'ai pour habitude de coincer mes séances chez le dentiste ("je vais chez les Guignols", dit E. qui y va les mêmes jours que moi ! Il aime bien le mot guignol en ce moment. Il faut dire qu'il lit Le Petit Nicolas !) entre deux choses qui me font du bien.
Aujourd'hui : une après-midi aromatisée au soychai sans voir le temps passer avec Madame Gâ dans un de ces croquignolets cafés de Shimokitazawa et une soirée tranquille aux spaghettis avec E.

Résultat : cette heure passée la bouche ouverte, à épuiser tous les sujets de réflexion auxquels je peux songer dans ces conditions me parait d'autant plus pénible et ennuyeuse...

Un peu comme si, entre deux savoureuses tranches de pain de la maison Kaiser, je mordais soudain dans une tranche de jambon insipide et sous vide et trop humide. Un machin désagréable à mâcher et qui laisse des lambeaux coincés entre les canines...

Et ça recommence dans quinze jours...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ah!si seulement j'etais une simple tranche de bon pain, bourree de cereales,croustillante et doree....

Anonyme a dit…

non mais c'est vrai quoi à la fin....