25.5.07

Traversée au long cours

Lorsque la météo nous donne l'assurance de revoir le soleil dès le lendemain, il n'est pas déplaisant de vivre une parenthèse de pluie...
Sans plus de raison que tous les autres jours, j'ouvre les yeux à 6 heures. J'écoute l'eau dégouliner, douce chanson monotone. Le gris du ciel est délayé, on dirait une peinture à l'eau.
Je pense invariablement au déluge, en ces jours de pluie continue. Et je transforme mon lit en radeau. J'y invite Jay Jay Johanson pour la bande son (en écoute ici). J'y embarque quelques provisions de bouche (kiwi, orange, lait de soja), de l'eau potable (et chaude, et parfumée à l'earl grey).
J'y invite aussi l'Espagnol dont les mots me touchent, décidément et s'incrustent profondément. Il serait assurément du voyage si je voguais vers l'île déserte.
Puis, entre deux pages, je me rendors, tranquillement, et pas inquiète des eaux qui montent.
Une heure de sommeil en plus -il était temps- qui change ma journée en traversée paisible.
Cap vers le sud de la ville. Deux escales et un coup de téléphone qui me prouvent -une nouvelle fois- que Tokyo n'est pas avare de ses hasards qui me rendent la vie si facile.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui un vrai radeau sans cale et avec une liberté ! order today ! get the bargain, get the discount hurlaient-ils sur New Street ... bon vent amiral !

Pays de Neige

Gwen a dit…

Merci mon capitaine !