8.6.07

Petite dernière

Troisième et dernière de la série limitée décidée par nos parents. Je n'ai jamais cru que j'étais tellement plus favorisée que les autres...
C'est plutôt maintenant que je me sens particulièrement gâtée alors même que je ne me roule pas par terre, que je ne fais pas de caprice, que je ne demande rien !

Elle apporte de joyeuses fleurs. "J'ai vu, sur ton blog, que tu les aimais bien, celles-là."

Il m'offre des heures et des heures de musique. En l'état, c'est un peu un grenier mais je peux réaménager à mon goût. Garder, jeter, ranger.

"Quand, par les soirs d'été, le ciel harmonieux gronde comme une bête fauve et que chacun boude l'orage, c'est au côté de Méséglise que je dois de rester seul en extase, à respirer à travers le bruit de la pluie qui tombe, l'odeur d'invisibles et persistants lilas".
Quel beau cadeau, une phrase de Proust, le parfum de son jardin et un si beau plongeon de baleine.


Et puis, parfois, j'en formule un, de voeu...

Et, parce qu'elle est ma fée des lilas, elle l'exauce, d'un coup de pinceau magique... Et fait du facteur son complice pour qu'il m'apporte ces cartes un jeudi !

Gâtée, comblée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai toujours aimé ces greniers couleurs de roses, y passer du temps, trier et ranger. On y est toujours chez soi avec fenêtres et portes ouvertes, musique sur le monde ... ici comme ailleurs ;)

Phiphine a dit…

C'est dingue mais chaque fois que je viens ici, j'aime. C'est pas pour te jeter des fleurs virtuelles ou quoi que ce soit de ce genre. C'est juste... vrai. J'ai adoré les cartes postales achetées sur le marché, par exemple. J'imagine le début de la saison des pluies et je constate, au passage, que moi aussi, je suis la "petite dernière" d'une série de trois à qui on a toujours dit "oh mais tu dois être gâtée!", ce qui est vrai, en ce moment, par la vie. Mais par mes parents, je ne crois pas. J'étais comme les deux autres.