24.12.07

Prenzlaurberg


La musique a commencé dans le noir et, quand la lumière l'a montrée, tout son corps était tendu.
Je sais la concentration que cela demande. Oui, sa concentration à elle, bien sûr. Mais la nôtre aussi. Afin que les dessins que ses gestes éphémères déposent sur notre rétine y restent. Longtemps. Longtemps.
Le temps nous est si limité pour changer en souvenirs cette émotion si pure, si volatile que nous recevons alors.
J'aime aussi quand elle salue, quand elle sourit.

Aujourd'hui, Miki dansait.
Ce soir, j'écoute Beirut pour tenter de tout garder. Faire durer, encore.

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