20.7.08

Dans la Meiji dori la nuit

"Mme Duville les appela, les menaça de pneumonie et leur annonça que le dîner était servi. Elle avait revêtu une robe d'intérieur couleur violette de Parme; M. Zaraguire l'en complimenta, elle roucoula et dès que l'on fut à table, la conversation se porta sur l'agriculture, les animaux et les climats. Mme Duville qui confondait toujours les lapins et les lapons, traita les lapons de fléau des forêts et déclara qu'elle admirait les lapins qui se contentent de poisson à tous les repas."
Louise de Vilmorin. Les belles amours.

Dans les heures chaudes du dimanche au parc, les épaules deviennent caramel pendant que les conversations s'entrecroisent et que les rires s'emmêlent.

L'après-midi a un goût de macha sans amertume. Car la fin de cette première semaine donne l'illusion qu'il pourrait en être toujours ainsi : que chaque jour pourrait ressembler à celui-ci.

Dans la Meiji dori, le vent se faufilait sous mon vêtement comme un bras autour de ma taille, autour de mon cou.
J'aime ces nuits d'été à la température parfaite qui donnent envie d'éternité.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

je n'aurai pas mieux dit.

Anonyme a dit…

ou je découvre que vous vous êtiez par là alors que je m'y balladais aussi...ce serait joli, vraiment, que l'on se rencontre par hasard, voisine ! j*

Gwen a dit…

ah oui, il serait beau, ce hasard là !!! je l'espère également... avant de le forcer !!!
à bientôt !!!