21.10.09

La peinture à l'eau

Mais qu'est-ce que j'ai à leur envier, à la fin ?
Le temps qu'ils passent dans les parcs est équivalent au mien.
Le cadre que leur papier impose au paysage est semblable à celui de mon appareil photo.
Le matériel qu'ils transportent n'alourdit pas moins leur sac que mes carnets et toute ma panoplie le mien.
Les sketchbooks à spirales qu'ils noient de couleurs, je les emplis, moi, de mes instantanés non moins colorés.
A bien y réfléchir, non, je n'ai pas à jalouser la palette des aquarellistes.

2 commentaires:

a japanese book a dit…

Ben si, justement, m'est avis qu'on fait de la photo pour n'avoir le temps — pour certains —, pour n'avoir eu l'occasion de — pour d'autres — ou ne pouvoir — pour d'autres encor — peindre. L'exercice est plus proche qu'on ne le saurait penser, comme vous le remarquez.

Anonyme a dit…

ou si, fumée /// ce verre fumé //
/ un soir dans la main, après la roue : ce carnet spirale.

Madame, aviez-vous vu ces couleurs
qui me firent tourner la tête ?

Pays.