18.1.10

L'invitation


Il a dit qu'il voulait m'inviter mais il a dit qu'il ne savait pas où, qu'il me laissait choisir.
Il a dit qu'il imaginait une vue sur la ville, une lumière douce, une ambiance qui donne envie de rester.
Il a dit "pour un moment tendre et digne".
Par la fenêtre du dixième étage, les trottoirs d'Ikebukuro grouillent ou se calment, au gré des feux. Le soleil rosit le ciel pendant que les serveurs allument les bougies. A cinq heures et demi, il fait nuit et il est bon de pouvoir rester, de se blottir au fond du canapé et rester, de recommander un thé pendant que la ville continue à vivre, que les autres travaillent.

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